24 août 2014

Faiseuse d'ange



Un petit polar pour la route: La faiseuse d'anges de Camilla Läckberg. Toujours les mêmes personnages attachants: Erika l'écrivain fouineuse et son mari policier! Toujours Fjällbacka, sa mer, et son cadre. Toujours le récit de l'enquête au présent, entremêlé à l'histoire passée en italique! Mais ça prend et on en redemande!!! Un roman policier facile qu'on dévore d'une traite!

Cette fois ci, l'enquête tourne autour de la disparition d'une famille entière alors qu'ils étaient tous attablés pour Pacques, dans les années 1970. Aucunes traces de corps, de sangs, d'armes, d’effraction. Seule la petite dernière de un an, Ebba, est encore sur les lieux à l'arrivée de la police. Trente ans plus tard, alors qu'Ebba revient sur l'ile de Valö avec son compagnon, juste après le décès de leur fils, les tentatives de meurtre se multiplient contre eux.

Que s'est-il donc passé en 1974 lors de ce repas familiale? Pourquoi le retour d'Ebba fait réapparaitre des mystères étouffés?

Le mystère est entier, ce qui pique la sagacité d'Erika. Là voici en train d'écrire sur cette famille étrangement disparu, tandis que son mari tente de comprendre qui s'en prend à Ebba.

Avis aux amateurs de la série des Erika... Vous serez comblés!

Merci Stéphane!




18 août 2014

Perla



Perla est étudiante en psychologie à Buenos Aires. Sa mère parle peu. Son père est militaire et ne s'étend pas non plus sur ses activités. Jusqu'au jour au Perla entend parler des disparus, de la dictature et des arrestations. Sa vie va alors basculer vers la découverte de son passé et de l'histoire véridique de son pays.

Un beau roman de Carolina de Robertis, qui éclaire sur les familles et leurs évolutions quand l'histoire des tyrannies contemporaines les bouscule.

Un texte qui renferme aussi une très belle histoire d'amour.

Merci Annet pour ce beau cadeau!

Un roman à lire quand on s'intéresse à la psychologie, aux non-dits, à l'Histoire.

04 août 2014

Anne, Hanna, Anny...



Trois reflets de femmes insoumises dans un miroir du temps, qui déforme, transforme et donne à voir des détails insoupçonnés, voilà la trame de La femme au miroir d'Eric Emmanuel Schmitt.

En alternance, nous suivons trois héroïnes qui cherchent à mettre leur désir au coeur de leur existence, contre vents et marées.

Tout d'abord, Anne. Elle vit à Bruges, à la Renaissance. C'est le jour de son mariage, mais elle va prendre les jambes à son coup pour fuir...

Ensuite, Hanna. Elle vit au début du 20 siècle, à Vienne. Elle tente d'avoir un enfant, et des difficultés la conduisent à se frotter à la psychanalyse...

Enfin Anny, qui vit aujoud'hui à Los Angeles, actrice de cinéma qui se cherche...

Chacune d'elle est à contre courant de la société, de la règle et tente de suivre son intuition et ses rêves pour vivre pleinement. Peut-on survivre hors de la norme? Comment devenir ce que l'on est dans des environnements politiques, sociaux et économiques très codés?

Un roman au féminin, qui se lit facilement. Plus on avance, plus les liens se créent entre les trois personnages! De nombreuses références historiques ou culturelles ponctuent le récit comme de multiples clins d’œil de l'auteur.

Un roman pour celles qui aiment les portraits de femmes de caractère.

Un roman pour ne pas se prendre la tête sur la plage.

Un livre qui rend hommage à la singularité.

Merci à ma voisine de train, qui m'a offert ce livre en descendant quelques arrêts avant moi.